Angoulême (16) – Basseau Grande Garenne
Penser et urbaniser le rétrécissement des villes modernes
La ligne des trains à grande vitesse est un accélérateur de tendances urbaines : le développement ou le rétrécissement des aires urbaines traversées par les LGV se trouvent accrus à l’occasion de la mise en service. Précisément, entre Paris et Bordeaux, la desserte prochaine d’Angoulême par la LGV sud-ouest va rapprocher les parisiens de la capitale de la bande dessinée, mais les angoumoisins se situeront demain en banlieue de la capitale aquitaine.
Ainsi posé, le choix stratégique de la Ville doit se faire à la fois en anticipant les risques de dévitalisation et en renforçant les atouts susceptibles de demeurer des vecteurs de développement économique ; on pense notamment à la cité de l’image. En toutes hypothèses, le constat que nous posons, fait de dévitalisation du centre-ville et de mitage péri-urbain, a conduit l’équipe à proposer une meilleure gestion territoriale pour agir sur ce double tropisme. Accroître la densité du centre de l’agglomération, le revitaliser et le rendre plus attractif représente la première action pour une ambitieuse rétention des énergies ainsi qu’un éventuel meilleur accueil de population sans doute acquise par la douceur angoumoisine et la cité de l’image.
Dans le même temps, il apparaît indispensable de stopper le gâchis territorial silencieux et continu qui s’opère via l’ouverture insensée de nouvelles urbanisations commerciales et d’habitat. Ce double mouvement de contention et de densification permettra l’optimisation des investissements publics en matière de transports en commun ainsi qu’une meilleure gestion de l’espace public et des équipements.
Pour enrayer son déclin et sa paupérisation, Angoulême doit se penser ville et se donner à voir comme telle et ainsi se rendre désirable grâce à ses atouts notamment patrimoniaux, ses aménités paysagères et climatiques.
Programmer la densification à long terme pour prévenir l’extension
Programmer des lieux d’intensité pour maintenir une identité valorisée
Programme : Étude urbaine pour la rénovation du quartier Basseau Grande Garenne ANRU puis étude de cohérence et de programmation urbaine
Maîtrise d’ouvrage : Ville d’Angoulême
Équipe : Agence RVA, architectes urbanistes mandataires et paysagistes – Francis Cuillier, FC Conseils, grand prix d’urbanisme – Objectif ville, urbanisme
commercial – ECCTA, BET hydraulique et VRD
Calendrier : Étude en 2011
Superficie : Centre historique et première couronne
Actualités et liens associés à ce projet
Le Moniteur
Créteil – Les Bleuets achèvent leur renouveau
Le Monteur des travaux publics n°6007
14 décembre 2018
Grand Paris – Ile-de-France
« Créteil – Les Bleuets achèvent leur renouveau »
Auteur : Raphaëlle Saint-Pierre
Livre aux éditions À vivre
1962 – 2017 Le 16 rue Auguste Daix à Fresnes
Sortie aux éditions À vivre du livre « 1962 – 2017 Le 16 rue Auguste Daix à Fresnes », racontant l’histoire du projet de réhabilitation des 264 logements de la résidence Daix menée par l’agence RVA.
« La saga vivante et passionnante d’une réhabilitation.
L’immeuble de Toit et Joie à Fresnes, innovant à sa création en 1962, a vieilli. Ce livre raconte comment le bâtiment a été rénové, à partir de 2012; transformé aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur avec le concours de tous : bailleur, professionnels du bâtiment, politiques et résidents »
Traits urbains
Melun – Ajuster leviers et projets pour transformer l’entrée nord
Traits urbains n°101
6 février 2019
Projets urbains
« Melun – Ajuster leviers et projets pour transformer l’entrée nord »
Auteur : Nora Hachache
Le Monde
A Nanterre, ciel d’orage sur les tours Nuage
Le Monde n°23045
13 février 2019
« À Nanterre, ciel d’orage sur les tours Nuage »
Auteur : Grégoire Allix
Choisy – Rue du Docteur Roux – Chantier
Le chantier de construction de 43 logements collectifs sociaux a commencé rue du Docteur Roux à Choisy-le-Roi (94).
Les voiles par passe sont terminés, c’est maintenant le début des longrines !
L’ensemble de l’opération sera livrée en 2020.
Concours gagné
Réhabilitation du village olympique de Grenoble
La Société dauphinoise de l’habitat a confié à l’agence RVA la réhabilitation de 629 logements du village olympique de Grenoble, initialement réalisé par Maurice Novarina entre 1967 et 1968 pour accueillir les Xè Jeux olympiques d’hiver.
L’équipe est composée de l’agence RVA architectes mandataires et paysagistes, associée à l’atelier d’architecture Paris et accompagnée par les bureaux d’études Synapse, Acceo et Sinaquanon.