Pantin (93) – Fonds d’Eaubonne et Pont-de-Pierre
Les gardiens du Serpentin
Ces 938 logements constituent la majeure partie du quartier des Courtillières de Pantin, construit par Émile Aillaud de 1956 à 1960. Ils ont déjà fait l’objet d’une réhabilitation dans les années 1980 et avaient alors reçu -avec l’accord de l’auteur initial- une vêture de brique qui les protège encore aujourd’hui.
En réaction aux grands ensembles univoques et après plusieurs approches d’organisation formelle, Émile Aillaud avait finalement opté pour l’usage de trois archétypes constitutifs de son « anti grand ensemble » : le serpentin, la tour et la barre.
Le sous quartier Pont-de-Pierre est exclusivement constitué de tours en tripodes qui accueillent des trois pièces autour d’un escalier Piranésien. A la différence, Fond d’Eaubonne offre plus de variété avec tours et barres et logements diversifiés.
Dans ce qui fut un grand espace aux usages confus et conflictuels, une part importante du travail de l’agence RVA consiste en la restitution d’un espace apaisé de la résidence, qui propose une discrète mise à distance du tumulte de l’espace public.
Réhabilitation patrimoniale
Architecte : Émile Aillaud
Mise en place de panneaux photovoltaïques
Programme : Réhabilitation et résidentialisation de 938 logements collectifs sociaux en site occupé
Maitrise d’ouvrage : Pantin Habitat
Équipe : Arcoba, bureau d’études tous corps d’état mandataires – RVA, architectes – Vincent Pruvost, paysagiste – CGP, bureau d’études environnemental – Her, maîtrise d’œuvre sociale
Type de mission : Maîtrise d’oeuvre complète type loi MOP + diagnostic
Calendrier : Livré en 2011
Budget : 44 671 693 €
Superficie : 29 439 m² SHAB
Actualités et liens associés à ce projet
Résidence Les Bleuets à Créteil sous la neige : la réhabilitation continue !
En 2018, l’agence RVA livrera la deuxième tranche de 196 logements réhabilités de la résidence les Bleuets à Créteil.
337 logements ont déjà été livrés en 2015.
Concours gagné
Réhabilitation de 240 logements à Gennevilliers
L’OPH de Gennevilliers a confié à l’agence RVA la mission de maîtrise d’œuvre pour la réhabilitation en site occupé de 240 logements sociaux. Situés quartier des Agnettes, ils sont composés de deux tours et d’une barre d’immeuble.
L’équipe est également composée des bureaux d’études AB environnement (thermique), Acetech (structure), Bureau Michel Forgue (économiste), Méta acoustique (acoustique) et Amiex (désamiantage).
Le projet « Green Lane » à Romainville récompensé par deux prix aux Pyramides d’argent
Nommé dans trois catégories, le projet « Green Lane » à Romainville (porté par Altarea Cogedim et conçu par les agences d’architectes RVA et MP-A) a remporté deux prix aux « Pyramides d’argent 2018 d’Ile-de-France ».
Tout d’abord, le « Prix de la conduite responsable des opérations », qui récompense le projet ayant répondu à des critères traitant des questions de gouvernance de l’organisation, de droits de l’homme, de relations et conditions de travail, d’environnement, de loyauté des pratiques, de questions relatives aux consommateurs, de communautés et développement local.
Également, le « Prix du grand public » qui distingue le projet qui répond le mieux aux attentes du grand public selon plusieurs critères : attention portée aux besoins des futurs habitants, choix des matériaux en cohérence avec l’environnement, esthétisme de la façade, conception des logements, système d’énergie… Ce prix est soumis au vote du public par internet.
L’équipe RVA de retour du séminaire d’agence à Rotterdam !
Toute l’équipe de RVA est de retour de son voyage d’agence à Rotterdam (Pays-Bas).
Au programme : visite guidée de la ville et des musées, séminaire sur le développement durable, escapade en bateau vers les moulins de Kinderdijk et quelques kilomètres à vélo !
Les Échos
En Seine Saint Denis, le difficile chantier de la rénovation de la barre du Serpentin
Les Échos n°22721
21 juin 2018
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« En Seine Saint Denis, le difficile chantier de la rénovation de la barre du Serpentin »
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Les Échos
Faut-il démolir les grands ensembles des années 1960 ?
Interview de Philippe Vignaud
Les Échos n°22721
21 juin 2018
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