Fresnes (94) – Résidence Daix
Réhabilitation de 251 logements et création de 8 logements neufs
2023-03-21T12:04:09+01:00

Fresnes (94) – Résidence Daix

Un lingot changeant

La population de Fresnes, qui a été multipliée par quatre durant les «Trente Glorieuses», a massivement été logée dans des grands ensembles. Le bâtiment de Toit et Joie est le seul à s’être hissé dans le bourg historique en surplomb de la vallée de la Bièvre.

Sa silhouette initiale, issue de la famille des « unités d’habitation » contient un modèle du genre avec des logements en duplex inversés. Ils occupent une enveloppe de moindre qualité ayant déjà subie les assauts de réhabilitations diverses. Cependant du fait de sa qualité typologique interne et par anticipation d’un bilan carbone global catastrophique en cas de démolition, sa conservation fut décidée.

Afin que celle-ci soit acceptée par la population alentour, un soin particulier a été porté à son intégration au sein de son environnement, notamment son rapport à la rue (cf le projet de jardin dans la section «paysage»).

Outre la mise à niveau des parties communes et des logements, le reconditionnement du bâtiment porte particulièrement sur sa peau externe qui contient une forte isolation thermique ainsi que les occultations des baies et loggias.

Du socle sombre à l’évanescence du garde-corps de l’attique, les tons « champagne » du métal se déclinent et s’interpénètrent graduellement. Les loggias donnent à lire l’épaisseur du dispositif, alors que les volets coulissants apportent de la vie graphique à ce lingot changeant.

Architectes : André Chatelain (Grand prix de Rome) et Jean Frottier

Duplex ascendants et descendants imbriqués

Intégration des loggias dans les logements T3 pour la remise aux standards actuels d’habiter

Création de 8 logements PMR en surélévation

Programme : Réhabilitation et résidentialisation de 251 logements collectifs en site occupé (224 logements réhabilités – 17 logements restructurés) et création de 8 logements individuels en surélévation
Maitrise d’ouvrage : Toit et Joie
Équipe : RVA, architectes mandataires et paysagistes – Talbot, économistes – Cferm, bureau d’études énergie – EVP, bureau d’études structure – Cardonnel, bureau d’études thermique – Ingetec, bureau d’études VRD
Type de mission : Maîtrise d’oeuvre complète type loi MOP + diagnostic
Calendrier : Livré en 2017
Budget : 16 116 000 €
Superficie : 13 885 m² SHAB
Performances thermiques : BBC Rénovation – Cerqual

Actualités et liens associés à ce projet

La nouvelle vie des tours Nuages
Acte 1 : le temps du projet
Film court

Par |15/11/2020|

Les mois de conception artistique et technique de la réhabilitation des tours Nuages à Nanterre racontés par les auteurs.
Dominique Renaud et Philippe Vignaud architectes de l’Agence RVA, Pierre di Sciullo et Amélie Lebleu graphistes plasticiens, Franck Boutté architecte ingénieur.
Avec la complicité des habitants.

Un film de Wilfrid Duval, vidéaste urbain

La nouvelle vie des tours Nuages
Acte 1 : le temps du projet
Film long

Par |20/11/2020|

Les mois de conception artistique et technique de la réhabilitation des tours Nuages à Nanterre racontés par les auteurs.
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ARTE Journal
Les nouveau visage des tours Nuage

Par |07/12/2020|

Arte Journal
7 décembre 2020
 » Architecture : le nouveau visage des tours Nuage  »
Frédérique Cantù

À Nanterre, en banlieue parisienne, l’architecture toute en ondulations des tours dites « Nuage » contraste avec la rigueur habituelle des grands ensembles. Mais le projet a mal vieilli depuis sa création, dans les années 1970. Il va faire l’objet d’une réhabilitation thermique et esthétique dont les premières images viennent d’être dévoilées. L’objectif : redevenir désirable auprès des habitants.

Projet livré
La réhabilitation de la cité Delaune à Saint-Denis est achevée

Par |28/03/2021|

Patrimoine labelisé « Architecture contemporaine remarquable », la cité Auguste Delaune a été construite entre 1956 et 1962 par l’architecte André Lurçat.

Inscrite à l’origine dans un vaste plan d’ensemble de 1 500 logements, la résidence Delaune est la première amorce du projet le long de l’avenue du Colonel Fabien Saint-Denis.

En accord avec l’Architecte des bâtiments de France, les façades d’origine ont été restituées. Les façades en briques posées à l’anglaise sur l’isolation thermique extérieure, et la modénature rythmée par les encadrements des baies, sont préservées.

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